Le prix d'une place de parking
Une responsabilité collective
Dans de nombreux ensembles résidentiels modernes, un espace de parking privé dans un garage ou un terrain extérieur est inclus dans la location. L'entretien de ces installations est une responsabilité collective, gérée par l'association des copropriétaires (syndicat de copropriété) de l'immeuble. Cet entretien couvre un large éventail de tâches, y compris:
- Nettoyage : Balayage régulier du garage ou du parking.
- Éclairage : Veiller à ce que toutes les lumières soient fonctionnelles pour la sécurité et la sûreté.
- Sécurité : Entretien des portails d'accès, des barrières et de tout système de vidéosurveillance.
- Réparations : Réparer les nids-de-poule, repeindre les lignes de stationnement et réparer tout dommage structurel.
L'association des copropriétaires confie ces travaux à des prestataires professionnels. Le bailleur, en tant que membre du syndicat de copropriété, paie sa part de ces coûts via la contribution mensuelle au syndicat.
Transfert des coûts au locataire
Bien que le bailleur paie sa part au syndicat de copropriété, il ne prend pas en charge ces coûts. Les dépenses liées à l'entretien de l'installation de parking sont répercutées directement sur le locataire dans le cadre de ses charges locatives mensuelles. La part des charges locatives de votre loyer doit explicitement indiquer « entretien de l'emplacement de parking » ou un élément similaire. Le point crucial pour les locataires est qu'un propriétaire est légalement interdit de tirer profit des charges de service. Il ne peut vous facturaire que les coûts réels engagés. Vous avez le droit légal de demander à votre propriétaire un décompte annuel détaillé qui indique exactement ce qui a été dépensé pour l'entretien du parking par rapport aux avances que vous avez versées. Un locataire méfiant devrait toujours examiner ce relevé. Si les coûts semblent gonflés ou ne sont pas clairement justifiés par des factures, vous avez le droit de les contester auprès du Tribunal des loyers.